Une séance de méditation, Pourquoi faire ?



Objet d’études scientifiques, la méditation apparaît comme un recours efficace contre le stress, elle agit aussi sur la concentration, la créativité, le sommeil, la douleur. Les bienfaits de la méditation sont aujourd’hui reconnus. Les recherches sur cette pratique ont débuté dans les années 1980 avec la création à Dharamsala (Inde) de l’Institut Mind & Life, issue de la rencontre de scientifiques et du Dalaï-Lama et qui a permis des échanges réguliers entre moines Bouddhistes et scientifiques.

Les 1ères études scientifiques abouties sur la méditation et le cerveau datent des années 2000 avec l’apparition de la technologie d’imagerie médicale. Elles ont été menées aux Etats-Unis, les chercheurs ont comparé l’activité cérébrale de méditants experts (10000 heures de pratique) et de méditants novices. Elles ont montré que la méditation intensive provoque des changements fonctionnels dans le cerveau induisant une réorganisation de l’activité neuronale, c’est ce que l’on appelle la neuroplasticité, c’est-à-dire la faculté du cerveau à être modifié dans sa structure par l’expérience vécue.

La méditation a donc un effet physiologique sur le cerveau qui se traduit par l’activation de certaines zones qui commandent notre attention, nos émotions, notre présence au monde et aux autres.

D’autres expériences ont été menées sur la perception de la douleur et ont montré que même si les méditants experts ressentent la douleur avec le même intensité, ce qui diffère chez eux c’est l’absence d’anticipation du stimuli douloureux qui est source d’anxiété et de stress chez les méditants novices. Comme si la méditation permettrait d’objectiver la sensation douloureuse et d’éviter ainsi de l’interpréter ou de la rejeter.

D’autre part, il a été observé que les méditant s’habituent plus vite à la douleur. La méditation ne modifie pas la douleur, mais notre rapport à celle-ci.

Donc la méditation induit des modifications fonctionnelles du cerveau mais également des modifications de sa structure et les chercheurs ont observé que le tissu cérébral du cortex préfrontal gauche s’épaississait chez les méditants experts au point de compenser la fonte de matière grise due au vieillissement.

Enfin, d’autres études ont montré que la méditation agit sur le corps entier et pourrait ainsi atténuer les phénomènes inflammatoires et ralentir le vieillissement cellulaire.

Source Cortex-mag « Comment la méditation agit sur le cerveau » Benoît de la Fonchais sept 2017 Je propose une série de courtes séances de méditation laïque progressive et adaptées aux novices.